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Le dixième round du Festival national de la productivité s’est tenu au Centre permanent des salons internationaux et événements commerciaux d’Iran Mall le 10 mai avec la participation de plus de 1.000 entreprises iraniennes.

L’objectif dudit festival était de promouvoir la culture de la gestion de la productivité et l’augmentation de la compétitivité des entreprises économiques.

Massoud Khansari, président de la Chambre de commerce, d’industrie, de mines et d’agriculture de Téhéran, s’exprimant au cours du festival, a mis l’accent sur la productivité comme le facteur clé du développement économique. Et d’ajouter : « Sans avoir créé une instance de concurrence et réduire l’ingérence d’État en faveur de libéralisation, il serait impossible d’atteindre la productivité ».

Il a dit que l’indexe de la productivité affolait le zéro dans avoir aucun rôle dans la croissance économique de 2005 à 2016.

Pour lui, rien ne justifie la hausse de la productivité en Iran parce qu’aucune instance de concurrence n’existait dans le pays.

En mettant l’accent sur la nécessité d’augmenter la productivité, Khansari a expliqué : « L’augmentation de la productivité, déjà une nécessité inévitable au vu de la pénurie sérieuse des ressources dans les économies développées et en voie de développement, ne se réalisera qu’avec le renforcement des instances de concurrence, ceci étant le résultat de la réduction de l’ingérence étatique ».

Pedram Soltani, vice-président la Chambre iranien de commerce, d’industrie, de mines et d’agriculture, a noté que les entreprises iraniennes étaient piégées par le concept traditionnel de la gestion.

« Il faut préparer les conditions pour que les entreprises qui excellent puissent se pencher sur la transparence, a dit Soltani. Un des principaux problèmes auxquels sont confrontées les entreprises aux niveaux économique et culturel consiste en manque d’évaluation. Nos entreprises ne se comportent pas conformément à la qualité, aux chiffres, au calcul et à la comparaison. »

Dans son optique, les entreprises avancées au monde profitent pour la plupart des changements résultant des révolutions industrielles pour la poursuite de leur croissance et développement. « Mais nous sommes toujours dans le concept traditionnel de la gestion », ajoute-t-il.

Après ce discours, le processus d’arbitrage du festival a été réalisé par 6.800 arbitres spécialisés dans divers domaines et les résultats ont été entérinés par le comité scientifique.

Farshid Shokr Khodaï, secrétaire du festival national de productivité, a dit que l’importance du festival s’inscrit dans le fait que ces dernières années, l’index de productivité d’un millier d’entreprises avait été calculé gratuitement. Il a ajouté que la tenue des compétitions nationales avait donné lieu à un mil expériences couronnées de succès.